Évasion à Vancouver

Ma deuxième fois à Vancouver. Aujourd’hui, je me débrouille seule, mon être cher étant en mission d’affaires. Heureuse d’être là, je savoure cette liberté non partagée. J’ai la chance d’avoir mon chauffeur privé dans un VUS de luxe (merci à Émeric et Anton!) jusqu’au Fairmont Hotel Vancouver, en plein centre-ville historique. Je dépose mes valises à la chambre, avant de me chercher un coin pour dîner tranquille, mais pas trop. Après tout, je suis là pour voir du monde. Ma curiosité m’amène derrière la galerie d’art de Vancouver, où j’aperçois des parasols au 2e étage. Parfait pour un bon bol poké et une bouteille d’eau. La vue est superbe sur une grande place où des gens s’adonnent à une séance de tai-chi.

Hôtel pour une nuit

Hôtel Fairmont Vancouver

Les batteries rechargées, je pars à la découverte de coins de Vancouver où je n’étais pas allée avant. Direction : plage Kitsilano. Pour s’y rendre à pied, c’est environ 45 minutes en passant par le pont Burrard en suivant la rue du même nom vers le sud. Bien sûr, je m’arrête souvent en chemin pour immortaliser certains édifices qui sortent du lot.

St Paul’s Hospital

Pont Burrard

C’est en partie grâce à eux si je peux me payer un beau voyage, donc je salue mes clients en passant.

Me voilà arrivée au parc Vanier, où je passerai les prochaines heures à flâner et à visiter le Museum of Vancouver. Je découvre en premier la magnifique plage qui longe la baie English, à marée basse.

Le site du parc Vanier compte trois musées : le Maritime Museum, le Space Center et le Museum of Vancouver. Même si la fatigue du voyage en avion se fait sentir, en plus du décalage horaire de trois heures, je décide de visiter le dernier, désert en cette belle journée.

Pour quelque 20 $, on a accès à 12 salons d’expositions, entre autres un sur l’histoire du peuple autochtone Musqueam, qui habitait cette terre avant la construction d’une mégaville. C’est touchant.

Vous vous demanderez sûrement que signifie la photo ci-dessous. Moi et mes rêves… Une semaine avant aujourd’hui, j’ai rêvé que je mangeais et croquais du charbon. Imaginez ma surprise quand j’ai vu cette vitrine qui présentait des morceaux de charbon déposés dans un bol, que les peuples anciens utilisaient pour se réchauffer. Mon rêve prémonitoire était-il un message subliminal qu’un sorcier m’a envoyé pour me rappeler mes origines autochtones?

D’autres salons de ce musée exposaient des articles, des photos, des vêtements (même des produits ménagers et des autos!) pour se souvenir de chacune des décennies des années 1900. Très intéressant!

De retour à l’hôtel, je me gâte au restaurant de la place, sans me presser. Un plat de pâtes des plus raffiné, que j’accompagne d’un verre de blanc. Ce ne sera certainement pas mon dernier repas au Fairmont.

Rassasiée, et prête à surpasser mon record de pas dans une journée, je dévale la rue Granville vers le nord, m’amenant tout droit vers l’un de mes endroits préférés : la Place du Canada. Ici, la vue est splendide : les îles et montagnes, les bateaux, les hydravions, les étendues d’eau. La dernière fois que j’y suis allée, il pleuvait fort (comme souvent, à Vancouver) et je n’avais pas pris de belles photos. Ce soir, le temps est parfait : 20 degrés au soleil. La vie est belle. Des touristes s’affairent près du terminal de croisières de Vancouver. Je déambule à mon gré, ma caméra me servant de guide.

Un homme plus jeune de descendance indienne m’accoste, seul lui aussi. Sympathique. J’ai probablement l’air heureuse, les autres doivent le percevoir, j’imagine. On parle voyage pendant un bon vingt minutes. Puis, je lui souhaite une belle vie et nos chemins s’éloignent. Ça fait quand même un petit velours à mon ego.

Je retrouve mon conjoint à un coin de rue de là, à la sortie de son souper d’affaires chez Miku. Le soir venu, je tombe comme une roche dans le lit, épuisée par ces 23 500 pas comptés et ces 21 heures d’éveil en une seule journée.

Notre croisière en Alaska peut maintenant commencer.

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