Contrairement à mes habitudes, j’ai décidé d’écrire un article sur ma dernière croisière seulement. Mes commentaires sur les endroits visités suivront dans de prochains billets.
C’était ma première fois avec Carnival. Cette fois-ci, le prix et les destinations proposées nous ont conquis, mon conjoint et moi. Je n’attendais rien de bien extraordinaire de cette compagnie de croisières. Pourtant, j’ai été agréablement surprise. Le service et la qualité de la nourriture ont été impeccables durant les 7 jours passés entre l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes. Le navire Valor n’était pas neuf et les couleurs du décor pouvaient sembler agressantes pour certaines personnes, mais pas pour moi, puisque j’aime bien tout ce qui est très coloré. Les thèmes étaient inspirés de Las Vegas et, pour y être déjà allée, cette ville ne laisse personne indifférent. Notre cabine intérieure, sans fenêtre, était plus spacieuse que celle des bateaux de croisière que j’ai essayés jusqu’à maintenant. La salle de bains me faisait penser aux années ’60, avec son comptoir et ses murs bleu poudre. Chaque soir, un délicieux chocolat était déposé sur notre lit, à côté de l’animal fabriqué par le garçon de chambre à l’aide de serviettes blanches.
L’animation à bord du navire Carnival nous a fait craquer. Le directeur de l’animation, Felipe Couto, un Brésilien, était le meilleur de tous. À la fois drôle, naturel, enjoué et dynamique, il était omniprésent. Son anglais était impeccable et, pour une Québécoise comme moi, c’était facile de le comprendre. Le soir, les spectacles étaient divertissants. Malheureusement, ceux-ci n’avaient pas toujours lieu à la même heure tous les soirs. Parfois, il y avait deux représentations, parfois une seule. C’était plus difficile d’établir une routine de spectacles. La salle n’était jamais bondée… je me demande encore où se cachaient les spectateurs. Dommage pour les chanteurs et danseurs, les applaudissements étaient moins intenses que lorsque la salle était pleine.
Deux lacunes majeures, cependant. Avant de partir en mer, le navire doit informer les passagers des mesures d’urgence. Pour ce faire, ils doivent faire venir TOUS les passagers sur le pont, à un endroit précis, selon où se trouve leur cabine. L’équipage les attend avec un gilet de sauvetage. À l’heure annoncée, peu de passagers étaient présents. Sur le pont extérieur avant, à l’étage des bateaux de sauvetage, il faisait une chaleur intense. Les procédures ont commencé au moins 45 minutes plus tard pour les passagers qui faisaient le piquet et qui s’étaient présentés. Aucune prise de présence, aucune façon de s’assurer que TOUS les passagers y étaient. Pourtant, en cas de naufrage, il est primordial que tous aient suivi cette courte formation, qui ne dure qu’une quinzaine de minutes. Il en va de la sécurité de tous. Or, cette procédure était vraiment déficiente sur le Valor. D’autres compagnies de croisière comme Holland America ou Princess Cruises sont intraitables, quant à elles, en ce qui a trait à la sécurité des passagers. Et elles ont raison!
Le deuxième point négatif se situe plus du côté des activités. Bien que, chaque jour, les activités offertes sur le bateau sont variées, je n’ai vu aucune session de Zumba, cette danse aérobique en groupe grandement à la mode dans les centres sportifs. J’adore danser la Zumba! Quelle déception de n’avoir pu laisser aller ma folie passagère! Par contre, leur « Sail away party » sur le pont extérieur du 9e était des plus réussis! La salle d’entraînement m’aura au moins permis de garder la forme… la glissade d’eau extérieure, de me rafraîchir.
J’ai parlé que la nourriture était excellente sur le Valor. Elle l’est vraiment. Dans tous les restaurants, on y sert des mets de qualité, sauf peut-être au comptoir des repas-minute. Le meilleur restaurant du navire est sans contredit le Scarlett’s Steakhouse, mais il faut débourser 35 $ supplémentaires pour y manger. Spécialités : boeuf, poisson et fruits de mer. Mon entrée de tartare au thon et mes quatre petites verrines au chocolat pour dessert, quel délice! Pour célébrer un événement, ça vaut les dollars dépensés. Ce jour-là, c’était la fête de mon amoureux…

Mes délicieuses verrines au chocolat. À remarquer à l’autre bout de la table, les deux petites boules blanches : du sorbet au champagne.
Carnival, c’est aussi la liberté! Si je compare avec les autres bateaux de croisière, ils ne nous bombardent pas à coups d’arguments pour vendre leurs forfaits (ex. : vin, boissons, coiffure, excursions). J’ai bien aimé de ne pas être dérangée par un vendeur durant mon repas ou lorsque je prenais du soleil. Parlant soleil, j’ai adoré le Serenity, un endroit en avant du navire réservé uniquement aux adultes qui veulent se la couler douce…
En somme, Carnival, c’est comme un carnaval d’été. On bouge, on mange, on relaxe à volonté… la belle vie, quoi! Attendez, le voyage ne fait que commencer!