Qu’on l’appelle le Vendredi noir (devenu un anglicisme) ou le Vendredi fou, d’où nous vient ce « Black Friday » américain et sa folie du magasinage qui se répand ici et même en France?

Selon un article publié aujourd’hui sur Internet par Le monde : « … cette journée qui se tient le vendredi suivant Thanksgiving… représente un moment-clé en matière commerciale. En 2013, chaque foyer américain y a dépensé en moyenne 407 dollars, soit 325 euros. »

Quant à lui, Stephan Dussault, journaliste du Journal de Québec, déclare dans son article d’hier : « … les commerçants canadiens sont plus agressifs sur les prix pour éviter l’exode des clients vers le Sud. » C’est que les Québécois, entre autres, avaient pris l’habitude d’aller acheter leurs gros appareils numériques de l’autre côté de la frontière le jour du Vendredi fou. Avec le dollar canadien qui est en baisse par rapport au dollar américain, l’essence qui est en hausse, le temps que ça prend aux consommateurs pour faire un aller-retour aux É.-U., en plus des détaillants qui offrent des promotions alléchantes ici, ils sont moins nombreux à zyeuter les détaillants du sud pour leur magasinage d’avant les fêtes.

Toujours selon M. Dussault : « Ce jour de magasinage frénétique porterait ce nom pour souligner le moment de l’année où les entreprises font des profits. Auparavant, la comptabilité des entreprises était écrite à l’encre rouge en période de déficit et à l’encre noire quand elle faisait des profits. Ce vendredi de la fin de novembre était pour plusieurs le moment où les revenus dépassaient les dépenses. »

Pour bien résumer, c’est que la dernière fin de semaine de novembre est propice pour un magasinage d’avant Noël, car on s’assure qu’avoir beaucoup de choix de produits dans les rayons. C’est normal, les commis viennent juste de les remplir… Il y a donc une bonne chose que le Vendredi fou existe aussi ici maintenant, ça fait rouler l’économie du Québec en faisant générer des profits aux détaillants. Bon magasinage!