Notre année 2018, à moi et mon mari, a débuté quelque part entre Vancouver et Brisbane, en Australie. On devait pourtant se rendre à Sydney… là où l’on fête le Nouvel An avant le monde entier.
Début d’aventure, donc, qui devait prendre 24 heures de Montréal, mais qui s’est mué en 55 heures faites de brouettage, d’attente, de vols et transport, de stress, de faim et de fatigue. (Mes amis voyageurs savent qu’on ne peut tout contrôler quand on va au bout du monde.) Tout de même, je remercie le pilote de Qantas d’avoir priorisé la sécurité (système météo défectueux) et d’avoir détourné l’avion. On s’est donc arrêtés à Honolulu, au milieu de l’océan Pacifique. Probablement l’unique endroit où un gros porteur comme le Boeing 747 pouvait se poser dans cette région.
Hawaï ne s’attendait certainement pas à recevoir 400 passagers en pleine nuit. Les employés du service au sol qui venaient de finir leur quart de travail se sont enfuis juste avant notre arrivée dans la zone des départs, nous laissant seuls face à quatre préposés découragés et désorganisés. Résultat : cinq heures avant de débarquer de l’avion; deux heures pour récupérer nos bagages; d’autres heures interminables debout en file à l’aéroport, sans savoir ni l’heure ni le jour, quel vol on prendrait, si vol il y avait. Épuisés et affamés, nous avons compté les heures, minute par minute. (Petit bémol : Je dois avouer qu’attendre des heures à Honolulu à 25 degrés était mieux qu’attendre l’autobus 10 minutes à -25 degrés à Montréal!)
Le matin suivant, on a décollé en Airbus 330. Hawaïan Airlines a su nous faire oublier un peu notre déroute : les agents de bord, des « ils » nonchalants, tant dans leur attitude que dans leur habillement, se sont montrés souriants et accueillants. Les deux repas accompagnés de douce musique hawaïenne nous ont aussi requinqués un peu. Notre destination se rapprochait…

Hawaïan Airlines à l’aéroport d’Honolulu
Nous nous sommes posés à Brisbane, où Qantas avait réservé une chambre pour nous au Next Hotel du centre-ville, un emplacement d’affaires convenable, voisin du Casino. Cinq heures de sommeil sur 55 heures de veille, pas mal pour un début de vacances! Et c’est sans compter le décalage horaire…

Vue de nuit de notre chambre d’hôtel à Brisbane
De retour à l’aéroport de Brisbane pour 7 h. Pas le temps de déjeuner ni de traîner, le Celebrity Solstice nous attendait à Sydney, quelques heures plus loin.
Sydney l’été en janvier. Trente degrés Celsius. Aucun nuage. Nos inquiétudes de manquer le bateau s’étaient enfin envolées. Nos vacances en sol australien pouvaient commencer!

Me voici devant l’Opera House et le navire qui nous promènera d’une escale à l’autre dans ce pays aux merveilles

Ravissement : vue de notre balcon de cabine qui donnait sur l’Opera House

Le centre-ville et les traversiers de Sydney

Avant notre départ, il nous fallait voir l’Opera House de près. D’un côté, la vue sur le port, le centre-ville et les restaurants en contrebas…

De l’autre côté, les Jardins botaniques royaux de Sydney impressionnent.

La vanneau soldat est un oiseau qu’on retrouve en Australie. Il est reconnu pour faire son nid au sol, au milieu d’un terrain de sport.

Celui-ci ne semble pas avoir peur de moi du tout!

Un couple de canards à crinière s’intéresse à ce qui se passe sous l’eau recouverte d’algues dans un petit lac des Jardins botaniques royaux.

Les ibis à cou noir sont nombreux en Australie. Ils se nourrissent de vers, de mollusques et d’insectes… et de déchets laissés par les humains.

Le Harbour Bridge est le pont principal de Sydney qui relie la rive nord de la baie au quartier des affaires. On peut l’escalader en groupe en compagnie d’un guide (BridgeClimb), aventure qui dure 3,5 heures.

Vue du 15e étage du navire

Les aborigènes d’Australie jouent du didgeridoo, un instrument à vent inventé à l’âge de pierre, fabriqué en bois d’eucalyptus, dont l’embouchure est recouverte de cire d’abeille.
Nos escales du nord de l’Australie s’en viennent en images et en mots dans mes prochains billets. Ne les manquez pas!
Et bien quelle épopée! Au moins vous êtes arrivés à bon port finalement!
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Oui, et le reste du voyage a été inoubliable grâce aux nombreux animaux qu’on y a vus et aux paysages et plages magnifiques. À suivre…
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