Ma fascination pour l’Inde ne date pas d’hier ni de ma tendre enfance. Quelque part entre les deux, mon esprit s’est ouvert à la richesse de cette culture. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs ce pays a un tel effet sur moi. Est-ce depuis que j’ai vu le film « Mange, prie, aime »? Peut-être.
En Inde, il y a du monde partout, c’est malpropre, les règles d’hygiène ne sont pas les mêmes que les nôtres, la pauvreté est omniprésente, la violence sexuelle faite aux femmes est loin d’être réglé, et bien plus. Non, je ne sais vraiment pas ce qui m’attire de cette destination. Je sais seulement qu’un jour, j’y mettrai les pieds et que j’y reviendrai avec une tonne de souvenirs faits d’odeurs, de découvertes inespérées, d’expériences culinaires, de paysages imprégnés, riche de rencontres humaines qui me feront grandir.
Ce qui m’a amené à écrire un billet sur ce sujet est certainement le film que je suis allée voir hier : Le voyage de Cent Pas. Réalisé par Steven Spielberg et Oprah Winfrey, ce film est réussi en tous points de vue. L’action se passe dans le sud de la France, région aux paysages montagneux et superbes, et jumelle à la fois la culture indienne et sa gastronomie. Les prises de vue sont incroyables, surtout celle où on voit Papa trinquant avec Madame Mallory devant un feu d’artifice. L’histoire est banale, mais la façon de la raconter et de la présenter ne l’est pas du tout. Tout nous ouvre l’appétit. La nourriture joliment présentée, le jeu des acteurs, qui est intelligent et vif. Le personnage principal Manish Dayal, qui tient le rôle de Hassan, est convaincant; je suis sûre que plusieurs jeunes filles tomberont amoureuses… Charlotte Le Bon, l’actrice québécoise, excelle dans le rôle d’une Française travaillant dans un restaurant qui est coté une étoile Michelin.
Ce film n’est pas qu’une histoire de restaurant qui ouvre en face d’un autre et qui lui fait concurrence, c’est d’abord une histoire d’ouverture aux autres cultures. Une guerre qui tourne en paix, une haine qui se transforme au fil du temps par un respect de l’autre. Tout cela, grâce à la connaissance d’autrui et à l’apprivoisement des différences.
Un jour, j’irai en Inde. Un jour, je goûterai à cette différence.
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