Lire Londres en sept jours – Jours 1 et 2

Au British Museum, on retrouve de tous les genres de statues, mais celle-ci est un peu spéciale. Il s’agit bien d’un être momifié du temps des Pharaons d’Égypte. On y apprend, entre autres, comment le processus de momification se déroulait à cette ère. Ce n’est pas le genre de métier que j’aurais aimé pratiquer, en tout cas.
Jour 3
Notre troisième journée a commencé sous le signe des retrouvailles joyeuses. Nous avions donné rendez-vous à un couple qu’on avait rencontré il y a deux ans en croisière, et à qui on écrivait de temps à autre. Jennifer et Martin ont été tout aussi impressionnés que nous par le British Museum, même si ce sont de vrais Anglais (je croyais à tort qu’ils avaient déjà visité tous les musées de la ville).

La rue la plus étroite de Londres, j’en suis convaincue. Même Jack L’Éventreur n’aurait pas eu de place pour traîner ses victimes dans cette rue. Mais on est quand même à quelques minutes du quartier East End où se sont déroulés ses assassinats.
Tous ces joyaux provenant de tous les coins de la terre et qui ont leur propre histoire méritent qu’on s’y attarde. Je l’avoue, pas tous, car on pourrait passer facilement une semaine à ce musée, tellement il est immense.
Les musées de Londres sont gratuits, mais il y a tant à faire en sept jours que c’est le seul musée qu’on a eu le temps de visiter un peu.
Avec nos amis, nous nous sommes ensuite promenés dans les rues achalandées du quartier Covent Garden, pour aller voir l’endroit où il y a le plus de touristes de Londres : Le Big Ben, l’abbaye de Westminster et le parlement de Londres, près de la Tamise. On passe même devant l’ambassade du Canada, dont la façade est imposante, belle comme tout avec ses longues colonnes et garnie de drapeaux rouge et blanc.

Tout en marchant, nous explorons l’arrière des édifices où les écuries royales se trouvent, près du palais de Buckingham. On aperçoit la grande roue « Golden eye » au loin, si représentative de cette ville.

Tout près de là, derrière les écuries, un grand parc magnifique expose toute la richesse de ses jardins.

Le parlement de Londres, dans toute sa majesté.
Jour 4
Dès le lendemain, on se lève tôt, car nous avons un voyage en train à faire jusqu’au Château de Windsor. On n’a pas pris de tour guidé en autobus, le trajet se fait très bien, ce n’est pas compliqué et il y a une station juste à côté du palais. Du centre-ville de Londres, ça prend moins d’une heure.

Vue de l’extérieur du Château de Windsor, là où la reine passe la plupart de ses week-ends, sauf en juillet et en août.

Du haut de la tour du Château de Windsor, on pouvait observer les environs. La vue est magnifique et on était chanceux que la famille royale était en vacances en Écosse, on a pu y grimper. Sinon, la tour ne peut être visitée des touristes.

Nous voici grimpés plus haut. Une seule vue ne peut être prise en photo, et c’est celle qui donne sur la chambre de la Reine, pour sa sécurité et son intimité.

Celui-là n’avait pas l’air de voir grand-chose. Moi qui aime bien m’approcher du danger, ici, j’ai eu presque le bout du fusil dirigé vers moi…
Après la visite du Château de Windsor, nous sommes allés déambuler dans les rues autour. Le village est très coquet, avec ses petites rues résidentielles, ses terrasses et ses parcs cachés par d’immenses arbres matures. Nous avons été pris par la pluie – ça m’a obligée d’acheter un parapluie de Londres!

Nous sommes arrêtés au restaurant Nicholson pour un bon repas de viandes à partager. Quoi de mieux aussi qu’une bonne bière et une bière d’épinette de la pure tradition londonienne?

Avant notre retour en train, j’ai voulu me réchauffer (car il pleuvait encore!) par un bon thé anglais. Le préposé au kiosque m’a demandé : « Do you want a stupid little biscuit with your tea? » J’ai ri et acquiescé, mais quand j’ai vu le biscuit, j’ai compris que c’était vraiment ce qu’il m’offrait! Ah ah!