Des fautes, j’en ai vu dans mes nombreuses années de carrière. Ce n’est pas ma faute, j’ai bu à même la marmite d’Alphabétix quand j’étais jeune, alors les fautes, je les repère plutôt facilement. Dommage que je devienne parfois aveugle quand il s’agit des miennes…

Je vous parle aujourd’hui du mot « faute » puisqu’il est utilisé tous les jours dans beaucoup d’expressions, comme dans les exemples suivants :

• Faute de mieux, je vais me contenter de ceci. (signifie à défaut de trouver quelque chose de mieux)
• Je vais faire cela sans faute. (signifie à coup sûr)
• C’est vraiment un sans-faute qu’il a vient d’accomplir dans son sport. (Ici, le mot prend un trait d’union, car on parle du nom masculin qui signifie une prestation parfaite.)

Certaines expressions, toutefois, ne sont pas utilisées souvent et voyons-en leur signification.

• Faute de pain, on mange de la galette. (Selon Antidote, cela signifie qu’il faut se contenter de ce que l’on a.)
• Si l’on veut venir à bout de ce travail, on ne doit pas faire faute de sommeil. (signifie ne pas se priver de)
• Cette femme a fauté avec cet homme. (signifie avoir des relations sexuelles avant le mariage)

Maintenant, savez-vous la différence entre une faute et une erreur? Selon le site Parler français, on explique qu’il y a une distinction minime entre les deux. En résumé, le mot faute est un manquement lié à une règle (morale, scientifique, grammaticale, etc.), tandis qu’une erreur est une méprise, un défaut de jugement ou d’appréciation. Pourtant, on parle d’une erreur de calcul et non d’une faute de calcul, comme s’il n’y avait pas de règles en mathématiques… Ah, la beauté de cette langue française! Mais n’allez surtout pas mettre la faute sur quelqu’un!

En terminant, je vous encourage à continuer à écrire sans fautes. À bien y penser, suis-je à ce point masochiste? Car faute de fautes, je n’aurais plus de travail!